Jules Lavirotte

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Jules Lavirotte
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jules Marie Aimé LavirotteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Conjoint
Jane de Montchenu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Maître
Personne liée
Œuvres principales
signature de Jules Lavirotte
Signature

Jules Lavirotte[1], né le à Lyon, où il est mort le [2], est un architecte français représentatif de l'Art nouveau.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jules Lavirotte commence ses études à l'École des beaux-arts de Lyon et les poursuit à l'École des beaux-arts de Paris, dans l'atelier de Paul Blondel.

Jules Lavirotte est reconnu comme un des maîtres de l'Art nouveau dans un style très imaginatif et singulier. Il a orné ses immeubles avec un symbolisme exubérant, parfois d'inspiration érotique. En collaboration avec le céramiste Alexandre Bigot, il a couvert certaines de ses façades de panneaux de grès flammé, comme en témoignent l'immeuble Lavirotte situé au 29, avenue Rapp et le Céramic Hôtel au 34, avenue de Wagram, à Paris. Il développe ce style jusqu'en 1906, époque où sa manière s'assagit, avec l'hôtel particulier du 23, avenue de Messine à Paris. Les principaux édifices de sa période Art nouveau se trouvent tous dans le même quartier parisien, ce qui permet d'observer facilement l'évolution de son style.

Il fait appel à la collaboration de sculpteurs comme Théobald-Joseph Sporrer, Firmin Michelet, Alfred Jean Halou, Jean-Baptiste Larrivé[3] et Léon Binet.

Il remporte trois concours de façades de la ville de Paris.

Réalisations[modifier | modifier le code]

Paris[modifier | modifier le code]

Immeuble Lavirotte, 29, avenue Rapp, Paris.
Entrée de l'immeuble Lavirotte au 29, avenue Rapp, à Paris.
Détail de la façade du Céramic Hôtel au 34, avenue de Wagram, à Paris.
Le 23, avenue de Messine et le 6, rue de Messine.

Île-de-France[modifier | modifier le code]

Saône-et-Loire[modifier | modifier le code]

  • 1914 : Hôtel des Postes de Mâcon, 4, rue Paul-Gateaud, Mâcon.

Haute-Savoie[modifier | modifier le code]

  • 1910 : Établissement des eaux minérales du Châtelet (aujourd'hui disparu), 29, quai Paul-Léger, Évian-les-Bains.
  • 1912 : Grand hôtel du Châtelet (aujourd'hui Résidence du Parc), 20, avenue des Grottes, Évian-les-Bains.
  • Façade nord du Grand hôtel du Châtelet (1912), devenu Hôtel du Parc en 1936 puis Résidences du Parc en 1975.
    Façade nord du Grand hôtel du Châtelet (1912), devenu Hôtel du Parc en 1936 puis Résidences du Parc en 1975.
  • Façade de l'établissement des Eaux minérales du Châtelet à Évian.
    Façade de l'établissement des Eaux minérales du Châtelet à Évian.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Né Jules Marie Aimé Lavirotte.
  2. Archives municipales de Lyon, 7e arrondissement, année 1929, acte de décès no 311, cote 2E2604
  3. Revue La Construction moderne, 19 avril 1902.
  4. Notice no PA00088782, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  5. Notice no PA00088808, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bruno Montamat, « Jules Lavirotte (1864-1929) ou l’Art nouveau symboliste », Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère,‎ (ISSN 2606-7498, DOI 10.4000/craup.6556, lire en ligne).
  •  Olivier Barancy et Yves Lavirotte, Jules Lavirotte. L'audace d'un architecte de l'Art nouveau, Éditions AJLA, , 160 p. (ISBN 979-1069901278).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]